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Lundi (05/06/06)
Préhistoire : la coopération plutôt que la lutte
--> La coopération et l'entraide comme facteur d'évolution
De nouvelles découvertes scientifiques confirment l'intuition de Kropotkine sur la tendance (naturelle ou culturelle, le départage entre ces deux options n'est pas encore établi ) des êtres humains à coopérer plutôt qu'à s'agresser. Depuis la fin du 19ème siècle les hommes de sciences et les économistes présentaient la société humaine depuis sa naissance comme une mêlée générale où les plus forts sortent vainqueurs, dans ce contexte, la nature guerrière des humains préhistoriques venaient apporter une confirmation à l'essence violente de l'humanité.

Dans son livre L'entraide, un facteur de l'évolution, le penseur anarchiste Pierre Kropotkine (1842-1921) proposait plutôt, une conception du progrès dans la nature et la société fondée sur l'entraide et la sociabilité, idée allant à contre-courant des conceptions dominantes.
Selon Robert W. Sussman, anthropologue à l'université de Washington à St Louis, cette idée longtemps soutenue que les premiers humains étaient des guerriers, tient plus à un postulat judéo-chrétien faisant de l'homme un être agressif et un mal en soi.

Ecrit par libertad, à 23:38 dans la rubrique matriarcat-patriarcat.
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Mardi (07/03/06)
Appel à traduction de l'anglais
--> "MATRIARCHY AS A SOCIOCULTURAL FORM"
En France l'anthropologie est complètement dominée par le courant structuraliste dont les présupposés s'effondrent ( en particulier l'échange des femmescomme caractéristique de toute société humaine ) et la domination masculine comme phénomène né avec la culture humaine, confondant division du travail et rapports de domination par projection d'une situation historiquement déterminée ( le patriarcat ) sur toute l'histoire de l'humanité.
Par une sorte d'alliance contre nature entre des idéologies patriarcales ( structuralisme ou freudisme ) et certains courants féministes radicaux, la recherche en matière d'anthropologie a été bloquée pendant des années sur la question des sociétés non patriarcales dites matrilinéraires, matrilocales, matricentrées. Le mot même de matriarcat est devenu tabou et en France synonyme de légende.
La publication récente en français du livre de Marija Gimbutas, ouvre une brèche : l'évidence du culte de la déesse ne peut plus être rayé d'un trait de plume.
Depuis longtemps en Allemagne l'étude des sociétés matriarcales donne lieu à de nombreuses publications, en France c'est le désert depuis la fin des années 70-80 où un courant féministe dit "éco-féminisme" cherchait à retrouver ses racines dans les sociétés non patriarcales, tout en ne se réclamant pas du matriarcat.
Aux USA, Peggy Reeves Sanday, une anthropologue, spécialiste de la société Minangkabau à Sumatra, société non patriarcale, propose une tentative de définition scientifique de la notion de matriarcat, son texte se trouve ici : http://www.sas.upenn.edu/~psanday/matri.html
Si vous êtes intéressé(e)s pour traduire ce texte, envoyez un mail à l'adresse du site : libertad(a)no-log.org
Ecrit par libertad, à 22:45 dans la rubrique matriarcat-patriarcat.
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Samedi (04/03/06)
Au commencement était la déesse
Plus de dix ans après sa mort, le lecteur français peut enfin découvrir l'opus majeur d'une archéologue d'exception. Lituanienne exilée aux Etats-Unis où elle professa l'archéologie européenne à l'université de Californie, Marija Gimbutas (1921-1994) eut deux vies. Scientifique attachée à l'étude de sites néolithiques, elle semblait vouée à l'analyse de la culture matérielle - elle a signé en 1956 une somme sur Les Cultures de l'âge du bronze en Europe orientale - quand elle s'essaya au début des années 1970 à une démarche plus spéculative qui bouleversa la perception des panthéons primitifs. De Dieux et déesses de la vieille Europe (1974) au Langage de la déesse (1989), elle imposa la vision d'un monde divin dominé par les figures féminines, déités vénérées dans le premier monde agraire, finalement peut-être confondues en une entité unique, cette Grande Déesse, figure cosmogonique créatrice du monde.

"ARCHÉO-MYTHOLOGIE"

Ecrit par libertad, à 23:47 dans la rubrique matriarcat-patriarcat.
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Jeudi (12/01/06)
Matriarcat
--> Histoire et significations de la notion
Lu sur Wikipedia : "Le terme de matriarcat a été construit, à la fin du XIXème siècle sur le modèle de « patriarcat ». Initialement, « matriarcat » était employé dans le sens de « système de parenté matrilinéaire », tandis que le patriarcat désignait bien, comme l'indiquait son étymologie, un système social dominé exclusivement par les hommes. Mais « matriarcat » fut très tôt compris comme le pendant symétrique du « patriarcat », pour désigner un type de société où les femmes détiennent (ou, auraient détenu) les mêmes rôles institutionnels que les hommes dans les sociétés patriarcales.

 

Ecrit par libertad, à 22:46 dans la rubrique matriarcat-patriarcat.
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Samedi (12/02/05)
Quand nous aurons besoin d'êtres sauvées, nous promettons que nous vous appellerons.
La « délivrance et la réforme » des prostituées ont toujours été vus comme quelque chose de très important. Vers la fin du 19ème siècle, « les femmes qui y étaient tombées » (les prostituées) ont eu droit à l'aide des centaines d'Organisations de Délivrance qui luttaient pour leurs âmes et pour leur « salut » avec l'argent en conséquence. La plupart de ces prostituées assez malchanceuses d'être si bien secourues, pouvaient compter avoir une vie d'esclavage comme détenues, dans des blanchisseries, des asiles et des couvents construits par des organisations se basant sur « la foi » et ayant récoltés des milliers de dollars grâce aux dons des bons croyants, horrifiés par les histoires de ces « pauvres filles des rues, trahies et tombées bien bas. » Ce n'est qu'à la suite d'une négligence malencontreuse, pour cause d'avidité, que dans la moitié des années 1990, a éclaté en Irlande le scandale des « blanchisseuses », ou « Maggies » (en référence à Marie-Madeleine), comme elles s'étaient surnommées elles-mêmes, dont le travail d'esclaves dans les blanchisseries industrielles avait déjà enrichi le clergé catholique et les églises locales pour au moins encore un siècle a venir.

Ecrit par libertad, à 00:35 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Vendredi (11/02/05)
Couple, amour et sécurité
Celui que je préfère, c'est le chiffre deux, chante Sacha Distel. Le couple est-il une solution ? Les couples de l'année. Scènes de le vie conjugale, Mariage, Une partie de plaisir... Au cinéma, les problèmes du couple font recette, de même que dans la plupart des journaux féminins. Tiens c'est bizarre, aujourd'hui je suis amoureux de ma femme, chante Richard Anthony. De toutes mes idylles J'en ai fait le tour, aujourd'hui, je sais que c'est toi mon unique amour – c'est tout à fait normal lui répondent les choeurs.
Ecrit par libertad, à 00:56 dans la rubrique Le quotidien.
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Samedi (05/02/05)
Le marché du sexe au pays de l'éternel sourire
NEONS ROSES, musique thaïe qui se déverse dans la rue.L'endroit ne prête guère à confusion ! Tout est là pour attirer le touriste esseulé venu passer quelques jours sur l'île forcément paradisiaque de Koh Chang, au sud de la Thaïlande. À chaque passage du taxi pick-up, cet autobus trompe-la-mort qui fait les allers-retours entre le débarcadère, au nord, et les villages de bungalows qui bordent les plages, l'entraîneuse appelle le client. Dans le bar, les filles attendent patiemment. Elles attendent qu'un client leur paie un verre avant de leur proposer une passe. Mais quelles histoires se camouflent derrière leurs allures de poupée et leurs tee-shirts trop ajustés? Une histoire glauque, comme celle des dizaines de milliers de femmes vivant de la prostitution en Thaïlande. Toutes ont pourtant des parcours différents avec, comme sordide point commun, la misère et la détresse.

Ainsi Miss L. qui a tout juste 29 ans. Divorcée d'un mari qui la battait et dont elle a un enfant, elle est partie sans rien ou presque. Une fuite, ni plus ni moins, avec cet enfant qui est sa seule richesse... Et qu'elle a dû, la mort dans l'âme, abandonner à sa mère. Dans ces conditions, elle n'a guère eu le choix pour les faire vivre, elle et son enfant. Très vite, l'appât de la « big money », gain facile et énorme comparativement au niveau de vie des Thaïlandais amène très rapidement mils L. à se prostituer à Kho Chang, l'une des Mecques touristiques de la Thaïlande, qui n'échappe pas à la règle du tourisme sexuel. Dans lé sud de l'île, juste derrière l'une des plages immaculées, il vous est facile de rencontrer l'âme sueur: au Gogo Bar, les jeunes femmes n'attendent que cela moyennant 1000 batte, l'équivalent de 20 euros. Si tout va bien, le client continue à payer 1000 batte à chaque passe. Les filles donnent la presque totalité de la somme reçue au propriétaire de la gargote qui garde (argent pour elles afin, affirment-ils, de faire fructifier ce pécule jusqu'au moment où elles raccrocheront... À supposer qu'elles raccrochent un jour, car comment s'arrêter quand en un mois, une fille gagne 1200 euros, alors que le salaire mensuel moyen en Thaïlande est d'à peine 300 euros.

Ecrit par libertad, à 18:31 dans la rubrique Antipuritanisme.
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"In sex we trust : Backstage"
Lu sur Ovidie, le site officiel : "Le mois d'octobre sera littéraire puisque mes deux prochains livres paraîtront vers le 15 me semble-t-il. Il y aura donc "In sex we trust : Backstage" qui sera publié par les éditions La Musardine (éditeur réputé pour tout ce qui a trait à l'érotisme). C'est une sorte de journal intime, complètement différent de mon premier livre "Porno Manifesto" (Flammarion) qui, lui, était beaucoup plus théorique. J'y parle de la manière avec laquelle j'ai vécu d'un point de vue émotionnelle et psychologique mes activités ainsi que mon statut public de "pornostar". Je n'y parle pas des tournages à proprement parler, ni de mes collègues, encore moins des producteurs.

Mais plutôt de la possibilité (ou impossibilité ?) de combiner mon métier avec une vie sentimentale et familiale, de mes rapports avec les autres dans ma vie de tous les jours, de mes expériences de shows en discothèque, de ma vie sexuelle (plutôt compliquée finalement si on s'en réfère à ce texte (-: ), etc... Les textes sont illustrés par des photos "volées" lors de tournages. L'autre livre est "In sex we trust : On stage" qui sera publié par Alixe. C'est en fait une version "cachée" du livre précédent. C'est avant tout un album photos, et le résultat d'une année de collaboration avec le photographe Hugo (dont on retrouve d'ailleurs des séries dans ma partie abonnés). Certaines photos sont clairement pornographiques, d'autres sont franchement plus expérimentales. Hugo y a mis sa vision et ses cadrages, moi j'y ai mis la mise en scène. .....

Ecrit par libertad, à 18:28 dans la rubrique Antipuritanisme.
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La "femme honnête" dans le système prostitutionnel
Lu sur Féministes.net : "Une caractéristique de notre système patriarcal est de séparer les femmes en deux groupes distincts : les "femmes honnêtes" (respectables) et les "putains" (non respectables). Cette distinction a pour fonction de contrôler la sexualité de l’ensemble des femmes. Les "femmes honnêtes" seraient celles qui ont une sexualité "sage" exclusivement réservée à un homme (leur mari) et qui, mieux encore, n’ont plus de sexualité après être devenues mère. A l’opposé, les "putains" ont une sexualité débridée, avec de nombreux hommes qui peuvent avoir accès à leur corps en leur donnant de l’argent. Le message que la société patriarcale adresse aux femmes est clair "si tu veux être respectée, soit une femme honnête et adapte ta sexualité en conséquence ».


Lire la suite ici

Ecrit par libertad, à 18:27 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Lettre à mon père

Lu sur : Bangbang « Est-ce parce que je me suis mis dernièrement a réfléchir a mon coming-out que j'ai fais il y a cinq ans ? Je ne sais pas mais toujours est-il que j'ai écrit à mon père, le patriarche, ce que je n'avais jamais fait. J'ai voulu publier cette lettre parce que ça m'aide et me fait du bien et parce que c'est aussi la lettre d'un PD a son père :

Ecrit par libertad, à 18:24 dans la rubrique Le quotidien.
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