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Samedi (06/09/03)
Hommes Où sont-ils passés ?

Lu sur Notremonde Info : "Entre les femmes actives et les hommes au foyer, on assiste depuis plus de trente ans à un véritable bouleversement des rôles des deux sexes. On aurait pu croire qu'un simple retournement - même partiel - s'était opéré dans ces rôles et que chacun allait s'en satisfaire puisqu'il était le résultat d'une demande effective : les femmes réclamaient plus de pouvoir, beaucoup d'hommes aspiraient à un peu plus de tranquillité. Un nouvel équilibre devait donc voir le jour, avec une répartition des rôles quasi inversée, ou tout au moins une répartition des tâches, des devoirs et des représentations de chacun plus floue. Nouvel équilibre ? En fait, il n'en est rien. Aujourd'hui, une profonde insatisfaction de part et d'autre rend les rapports des deux sexes particulièrement difficiles."

Ecrit par libertad, à 21:06 dans la rubrique Hommes.
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Lundi (02/12/02)
Guy Corneau, psychanalyste : « Le droit des hommes à ne pas être des héros »
Lu sur psychologies.com "Psychanalyste québécois, il a été formé à lInstitut Carl-Gustav-Jung, à Zurich, en Suisse. Célèbre conférencier et animateur de stages, il est l'auteur de Père manquant, fils manqué (Editions de lHomme, 1989), N'y a-t-il pas damour heureux ? et La Guérison du coeur (Laffont, 1997 et 2000), ouvrages qui ont tous dépassé les 100 000 exemplaires vendus.« Nous sommes aux confins de l'ingérable », avouent actuellement la plupart des hommes. Pourquoi ? « Parce qu'ils sont encore identifiés aux valeurs traditionnelles du monde des hommes.Or, il est clair que ce monde-là est en déclin », affirme Guy Corneau, psychanalyste et fondateur, au Québec, du premier réseau de groupes de paroles pour hommes, où, entre eux, ils évoquent leurs difficultés à vivre leur masculinité. Pour le thérapeute, les femmes avancent, sont en train de connaître une réelle croissance au niveau de leurs pouvoirs et privilèges ; les hommes, eux, vivent une décroissance.

Comment doivent-ils exprimer aujourdhui leur virilité, leur tendresse, leur force, leur paternité, etc. ?


Psychologies : Depuis que vous avez initié les groupes de parole pour hommes, avez-vous noté une évolution ?
Guy Corneau : Oui, une évolution importante. Au début ne participaient aux groupes que ceux qui avaient une sensibilité réprimée ou qui souffraient de la culture machiste. Aujourdhui, toutes sortes d'hommes viennent : jeunes, moins jeunes, pères, célibataires, hétéros, homosexuels, etc. Tous reconnaissent leur besoin d'apprendre à dire ce qu'ils ressentent, dans l'idée de réduire le fossé qui s'est creusé entre hommes et femmes."

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Ecrit par libertad, à 23:55 dans la rubrique Hommes.
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Dimanche (24/11/02)
L'homme et son anima
Il est un sujet bien peu abordé ( à ma connaisance, mais je suis loin de connaître tous les débats en cours dans la mouvance anti-sexiste, féministe et pro-féministe ) c'est celui de l'influence de l'inconscient dans les rapports entre les hommes et les femmes.Je me limiterai volontairement ici aux rapports hétérosexuels, les seuls que je connaisse et toute réflexion me semble, en particulier sur ce thème, devoir être nourrie de l'expérience personnelle. L'inconscient joue certainement un rôle aussi important dans la relation homosexuelle ou bi-sexuelle mais je préfère ne pas évoquer cet aspect du problème, n'ayant pas d'expérience concrète.Vouloir évoquer l'inconscient dans sa globalité serait bien présomptueux et même impossible, je ne suis pas psy quelque chose, et même eux, d'ailleurs ne s'y risquent pas, peut-on explorer un puits sans fond? Non, je voudrais ici aborder seulement cette partie de l'inconscient que l'on appelle Anima.
C'est Jung qui a mis à jour cet notion d'Anima ( la féminité inconsciente de l'homme ) et en a mesuré l'importance.
Selon Jung la femme, de son côté, possède un Animus. Il serait certainement intéressant, dans le cadre d'un débat hommes-femmes que celles-ci puissent parler de leur expérience de l'Animus, ce n'est pas à un homme de le faire. J'évoquerai simplement ma vision de l'Animus des femmes dans le cadre de la relation qui s'établit entre un homme et une femme, mais il ne s'agit que de ma propre perception des choses, forcément subjective.
Je crois que le phénomène de la bisexualité qui se développe (ou se révèle?) risque* de perturber l'analyse du phénomène Anima-Animus.
En effet l'Anima est pour l'homme une sorte de femme intérieure, son côté féminin, car tout être humain est naturellement bisexué ( non au sens d'une attirance vers les deux sexes, mais dans son être profond ). Cela pourra paraître surprenant mais je pense que cette féminité de l'homme peut être pleinement vécue et assumée dans le cadre d'une relation hétérosexuelle. L'amour me semble être le lieu idéal ( mais pas le seul ) où les hommes pourraient assumer consciemment leur féminité.
Bien des hommes refusent cette composante féminine de leur personnalité et la refoulent dans leur inconscient. Or tout ce qui est refoulé, cours le risque d'être projeté sur autrui. Et cette Anima intérieure des hommes est généralement projetée sur les femmes que ceux-ci rencontrent, en particulier dans les relations amoureuses.
Projeter cette image intérieure sur des femmes réelles perturbe sérieusement les relations hommes-femmes. En effet une projection est d'une certaine façon une négation de l'être réel qui se trouve en en face de l'homme. Le "dialogue" qui s'instaure entre l'homme et sa propre image féminine inconsciente est difficile, voire impossible. L'Anima est un personnage fascinant pour l'homme, mais aussi déstabilisateur.
La femme qui se trouve être le support du transfert peut ne pas accepter ce rôle, ne pas cadrer avec le personnage de l'Anima masculin. C'est d'ailleurs une réaction tout à fait normale et saine. Mais malheureusement les femmes, comme les hommes sont également prisonnières de leur inconscient : la projection de l'homme, tout comme la réaction de la femme à cette projection se situe à ce niveau.
A la projection de l'Anima sur la femme, répond, bien souvent la projection de l'Animus sur l'homme et les conditions du dialogue de sourds s'installent : l'homme parle à son Anima et la femme à son Animus.
Le faux dialogue Anima-Animus ne peut mener qu'à la rupture ou à l'incompréhension, car tous deux sont des archétypes, des éléments de l'inconscient collectif auxquels les individus sont amenés à se conformer, mais pas des êtres réels.
S'affrontent alors deux principes : l'Anima, créature irrationnelle, bonne et méchante, secourable et nuisible, bienfaisante et destructrice et l'Animus, moralisateur, sermonneur, arbitre des bonnes murs.
La relation entre alors dans la tragédie grecque, où chacun joue un rôle préétabli et ne peut se sortir de la théatralité.
Les ruptures, par leur caractère excessif, ne sont-elles pas, au fond, que des pièces de théâtre antique, où chacun se brûle dans un rôle écrit d'avance.

Cette problématique de l'Animus et de l'Anima me semble essentielle dans la compréhension des relations entre les hommes et les femmes. Par ailleurs, je pense que si les hommes et les femmes arrivent à prendre conscience de cette part cachée d'eux-mêmes, un grand pas sera fait dans la mise à mal du patriarcat.
Cette reconnaissance que tout être humain est constitué des deux principes, masculin et féminin, en des proportion variables selon les individus, devrait inciter à une meilleure compréhension. La prise de conscience du rôle moteur de ces phénomènes inconscients me semble également une étape vers l'autonomie de l'individu, car il n'est pas de liberté lorsque l'inconscient nous guide.

* Qu'on me comprenne bien, je ne remet nullement en cause, ni ne critique la bisexualité
Ecrit par libertad, à 23:41 dans la rubrique Hommes.
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Pour une révolution du masculin
L'irruption des femmes dans le monde du travail, le contrôle des naissance, la lutte des féministes pour l'égalité des droits, autant de progrès qui ont amené un profond bouleversement dans les rapports hommes-femmes et une crise du patriarcat qui reste l'idéologie dominante, mais commence à chanceler de toutes parts.Le mouvement féministe en combattant la domination exercée par les hommes sur les femmes fut amené naturellement à remettre en cause l'organisation patriarcale de notre société.Combattant le patriarcat d'un point de vue féminin, ce qui est tout à fait normal, le féminisme s'est quasi exclusivement intéressé à l'aspect domination des femmes par les hommes. Cette critique radicale fut un progrès considérable, car jamais jusqu'ici l'idéologie patriarcale ne fut à ce point mise en cause et ses mécanisme clairement démontrés. En particulier les féministes eurent raison de mettre le doigt sur la question de la violence imposée aux femmes. Ce problème de la violence est essentiel car il est inutile de vouloir établir des relations égalitaires si la violence reste un des termes possibles du débat.


Tous ces progrès dans l'évolution de la société, progrès certes fragiles et nécessitant une vigilance pour éviter les retours en arrière, ont amené une redistribution des rôles entre hommes et femmes.


Avec le travail, les femmes ont acquis de plus en plus une autonomie financière. Bien sur les femmes occupent encore des emplois moins bien rémunérés que les hommes et avec des pouvoirs moindres, mais l'évolution semble conduire vers une parité, concrétisée par la discussion actuelle sur la parité dans le pouvoir politique.


Les hommes rejetant le patriarcat soutiennent naturellement cette évolution, comme ils soutiennent la lutte des femmes contre la violence masculine.





Le patriarcat aliène les hommes


Si l'une des caractéristiques du patriarcat est la domination des femmes par les hommes, il est d'autres aspects que le féminisme a plutôt laissés dans l'ombre. Cela paraît tout à fait normal, en fait, puisque la critique du patriarcat a été jusqu'ici , essentiellement le fait des femmes, plus récemment aussi, une critique homosexuelle est apparue.


L'analyse du patriarcat d'un point de vue masculin reste à faire.


Première question pour nous les hommes, le patriarcat est-il intrinsèque à notre genre, en sommes nous pleinement bénéficiaires ou s'agit-il d'une idéologie qui s'est imposée à nous et nous aliène dans notre condition d'homme.


Cette question est importante, car elle en sous-entend une autre, sommes-nous coupables du patriarcat ? La culpabilité à défaut d'être un sentiment très révolutionnaire est très bien porté aujourd'hui dans l'idéologie politiquement correcte, la culpabilité collective avec le retour de l'ordre moral remet à jour les vieux démons du christianisme et du péché originel.


Nous les hommes, n'avons pas à nous sentir coupables du patriarcat, puisque nous sommes victime d'une aliénation dans ce système.


La psychologie et en particulier, Jung, a montré la nature bisexuelle de tout être humain, nous sommes tous et toutes, à la fois masculin et féminin, dans des proportions variables, vivre sa vrai vie c'est donc pouvoir exprimer pleinement ce double genre. Or qu'en est-il pour nous les hommes, dans le patriarcat : il n'est absolument pas question d'exprimer notre côté féminin, faute de quoi on n'est plus un homme, mais une " tapette " ou autres qualificatifs du même genre que les homos connaissent bien.


La reconnaissance du caractère bi-sexuel de notre personnalité ( qui n'implique pas forcément une sexualité bi ) amène une recomposition complète de ce que l'on peut appeler les " vertus " masculines ou féminines, puisqu'elles sont partie intégrante de notre personnalité, ainsi la " passivité " qualifiée de caractéristique féminine perd son caractère sexiste puisque hommes et femmes ont à la fois cette qualité, dans des proportions variables qui ne correspondent d'ailleurs pas toujours au sexe. La tendresse peut aussi être mise sur le même plan.


Le patriarcat interdit ainsi aux hommes d'être passifs, dans la société et dans la sexualité en particulier. Nous avons été conditionné à être actifs, à mener le jeu, à diriger, y compris le plaisir de nos compagnes, à nous sentir responsable de tout. A chaque fois c'est notre virilité que nous devons démontrer et celle-ci peut être remise en cause par nos " pannes ". Quel homme n'a pas ressenti l'humiliation de la " panne ", de la dévirilisation qu'elle implique dans nos têtes. Nous avons été conditionnés à démontrer à chaque fois notre virilité. De nos jours, un homme qui ne réussit pas à faire jouir une femme n'est pas un homme, c'est un sous-homme. Quand à nous, jouissons-nous vraiment ? Qui se pose la question ? Même pas nous, puisque nous avons été conditionné à autre chose.


Notre conditionnement sexuel est devenu tel que nous confondons éjaculation et orgasme, en fait le patriarcat nous a conditionné à éjaculer et non pas à jouir. En fait le patriarcat a conditionné les hommes a être des reproducteurs et cela uniquement, car quelle est la fonction de l'éjaculation, sinon une fonction de reproduction de l'espèce.


La question de l'orgasme masculin n'a jamais été vraiment approfondie, l'orgasme féminin suscite beaucoup de discussions, mais l'orgasme masculin aucune, il est entendu que les hommes arrivent toujours à l'orgasme puisqu'ils éjaculent. Or cette affirmation est une aberration complète, en effet l'éjaculation est une phénomène qui dure quelques secondes, notre orgasme se réduirait donc à peu de chose : tout cela pour cela ? Ce n'est vraiment pas la peine !


Or il suffit d'étudier et de mettre en pratique d'autres visions des choses, pratiques remises à l'ordre du jour par le développement de philosophies comme le taoîsme ou le tantrisme, pour constater que nous les hommes en stoppant notre éjaculation pouvons vivre des orgasmes identiques à ceux de nos compagnes.


Au risque de choquer, je dirais qu'aujourd'hui les hommes sont plus aliénés que les femmes en matière sexuelle, car la sexualité telle qu'elle est conçue dans le système patriarcal nous interdit pratiquement l'orgasme ( je ne parle pas ici de l'éjaculation ), alors que nos compagnes par l'éducation reçue sont plus capables que nous à se laisser aller au plaisir.


Notre sexualité est complètement aliénée.





Pour une déconstruction de l'hétérosexualité


Pas plus que les hommes ne sont coupables individuellement du système patriarcal, pas plus les hétérosexuels ne sont coupables de l'homophobie, ni de n'être pas homosexuels.


L'homophobie est un des éléments du patriarcat qu' hommes et hétéros des deux sexes ont objectivement intérêts à combattre, s'ils veulent remettre en cause le patriarcat.


Par contre dire que l'hétérosexualité est objectivement réactionnaire ou que l'on ne peut être hétéro et anti patriarcal est une aberration. Or ce discours à tendance à se développer, particulièrement dans la mouvance féministe radicale. En effet, dans certains milieux, il est devenu politiquement correct d'assimiler patriarcat et hétérosexualité, à tel point qu'il est devenu presque honteux de se réclamer de l'hétérosexualité.


Que le mouvement lesbien puisse préconiser une telle thèse ne me choque pas, je dirais même que cela me paraît logique, par contre que ce discours devienne dominant dans une frange du mouvement féministe m'inquiète plutôt.


Le choix de sa propre sexualité est une démarche personnelle qui fait intervenir les couches les plus profondes de l'être humain et qu'aucun courant philosophique ou politique ne peut dire tel type de sexualité est bonne, telle autre est mauvaise. Que les lesbiennes le soient, que les gays le soient, que les bis le soient, que les hétéros le soient, pas de terrorisme intellectuel dans un sens ou dans l'autre. Il n'est pas politiquement incorrect d'être hétéro, si l'on aime cela !


Que les rapports hétérosexuels soient en crise, c'est une évidence, le nombre de divorces, de séparations, de familles monoparentales en est la preuve.


Il appartient aux hommes et aux femmes de définir un nouveau contrat sur des bases plus ouvertes et égalitaires.


Ce ne sera pas facile pour nous les hommes, car cela nécessitera une remise en cause plus radicale que celle des femmes, mais cela ne sera pas non plus facile pour les femmes.


Ces nouveaux rapports doivent exclure naturellement la violence et sur ce point nous devons comme hommes, refuser cette image de violence qui nous colle à la peau et être solidaires dans tous les actes de défense contre cette violence. La violence d'ailleurs n'épargne pas les hommes, rappelons que l'une des pires violences est la guerre où les hommes ne sont pas épargnés, la violence entre hommes au nom de la virilité n'est pas non plus à négliger. Tout acte de violence contre les femmes est aussi à combattre avec la plus grande détermination. Enfin la violence sur les enfants si elle reste encore largement masculine ( plus de 50 % des cas dans les familles ) , les femmes ont aujourd'hui tendance à y prendre une part, minoritaire ( autour de 20% des cas ), démontrant ainsi avec le développement des familles monoparentales, où le parent est souvent une femme, que la violence n'est pas intrinsèque à la personnalité masculine mais qu'elle peut aussi s'exercer dans un autre rapport de dépendance.


En matière de sexualité, les hétérosexuels ont beaucoup à apprendre de la sexualité lesbienne, qui semble être celle qui est le plus dégagée de l'idéologie patriarcale et où les rôles, non codés sont les plus ouverts. D'ailleurs, historiquement, le modèle rigide d'hétérosexualité que nous connaissons en ce moment n'a pas toujours été hégémonique, rappelons ici l'amour des troubadours ou celui des frères du Libre esprit.


Dans ce nouveau rapport égalitaire, hommes et femmes devraient pouvoir exprimer leurs désirs, y compris sexuels, sans crainte de censure ou de mépris d'un côté ou de l'autre.


Le respect de l'autre devrait tout d'abord se manifester par la liberté donnée au corps de chacun ( mon corps m'appartient ) et au refus de se l'approprier, cela devrait impliquer la liberté laissée à chacun d'exercer ses sentiments avec d'autres, sans que cela implique de déni pour qui que se soit.


La relation hétérosexuelle pose aussi à un moment ou un autre le choix des enfants, il est devenu évident aujourd'hui que " l'amour toujours " est un mythe qui à la vie dure et qu'il provoque de terribles dégâts ( pas seulement pour les femmes ). Or l'éducation des enfants nécessite un projet de vie à moyen terme entre un homme et une femme ( environ 20 ans ) qu'il n'est plus possible de faire reposer sur l'amour. C'est une question qui n'est jamais discutée entre hommes et femmes.


Une nouvelle relation hétéro implique tout naturellement une remise en cause complète du partage des tâches domestiques entre hommes et femmes. Le mouvement féministe a eu et a, largement raison de remettre en cause le rôle de la femme au foyer, avec tout ce que cela implique de corvées pour les femmes. Mais à l'image de la femme au foyer correspond celle du mari bricoleur, image majoritairement intégré par les hommes, mais aussi par les femmes. A nous de refuser aussi ce rôle.





Pour un mouvement masculin anti patriarcal et non pas proféministe


Un mouvement d'hommes qui voudrait lutter contre le patriarcat ne peut se déclarer proféministe. Cela ne veut bien sur pas dire et surtout pas, qu'il est anti féministes alors que les féministes sont nos meilleurs alliées pour combattre le patriarcat. Mais un mouvement d'émancipation ne peut se définir par rapport à des revendications qu'il n'élabore pas lui-même, un mouvement d'émancipation ne peut être soumis en aucune manière à un autre mouvement. C'est ce que réclament certains hommes qui se déclarent proféministes : la création d'un mouvement masculin qui doive rendre des comptes aux féministes, puisque constitués d'hommes donc de dominants, il doivent se soumettre aux femmes victimes de la domination masculine.


C'est méconnaître complètement les mécanisme des mouvements d'émancipation. En effet aucun mouvement progressiste ne peut se créer sur la base d'une culpabilité collective et sous la domination d'un autre. Un mouvement d'hommes contre le patriarcat ne peut se constituer qu'avec des hommes qui à un titre ou à un autre se sentent victimes du patriarcat et s'ils peuvent avoir des comptes à rendre sur leur attitude personnelle, ils n'ont pas à se sentir coupable collectivement d'un système qui les aliène.


Un mouvement d'hommes anti patriarcal devrait , à mon sens établir des rapports égalitaires avec le mouvement féministes, rapports que nous souhaitons voir s'établir entre hommes et femmes.


Ecrit par libertad, à 17:58 dans la rubrique Hommes.
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