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Samedi (12/02/05)
Quand nous aurons besoin d'êtres sauvées, nous promettons que nous vous appellerons.
La « délivrance et la réforme » des prostituées ont toujours été vus comme quelque chose de très important. Vers la fin du 19ème siècle, « les femmes qui y étaient tombées » (les prostituées) ont eu droit à l'aide des centaines d'Organisations de Délivrance qui luttaient pour leurs âmes et pour leur « salut » avec l'argent en conséquence. La plupart de ces prostituées assez malchanceuses d'être si bien secourues, pouvaient compter avoir une vie d'esclavage comme détenues, dans des blanchisseries, des asiles et des couvents construits par des organisations se basant sur « la foi » et ayant récoltés des milliers de dollars grâce aux dons des bons croyants, horrifiés par les histoires de ces « pauvres filles des rues, trahies et tombées bien bas. » Ce n'est qu'à la suite d'une négligence malencontreuse, pour cause d'avidité, que dans la moitié des années 1990, a éclaté en Irlande le scandale des « blanchisseuses », ou « Maggies » (en référence à Marie-Madeleine), comme elles s'étaient surnommées elles-mêmes, dont le travail d'esclaves dans les blanchisseries industrielles avait déjà enrichi le clergé catholique et les églises locales pour au moins encore un siècle a venir.

Ecrit par libertad, à 00:35 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Samedi (05/02/05)
Le marché du sexe au pays de l'éternel sourire
NEONS ROSES, musique thaïe qui se déverse dans la rue.L'endroit ne prête guère à confusion ! Tout est là pour attirer le touriste esseulé venu passer quelques jours sur l'île forcément paradisiaque de Koh Chang, au sud de la Thaïlande. À chaque passage du taxi pick-up, cet autobus trompe-la-mort qui fait les allers-retours entre le débarcadère, au nord, et les villages de bungalows qui bordent les plages, l'entraîneuse appelle le client. Dans le bar, les filles attendent patiemment. Elles attendent qu'un client leur paie un verre avant de leur proposer une passe. Mais quelles histoires se camouflent derrière leurs allures de poupée et leurs tee-shirts trop ajustés? Une histoire glauque, comme celle des dizaines de milliers de femmes vivant de la prostitution en Thaïlande. Toutes ont pourtant des parcours différents avec, comme sordide point commun, la misère et la détresse.

Ainsi Miss L. qui a tout juste 29 ans. Divorcée d'un mari qui la battait et dont elle a un enfant, elle est partie sans rien ou presque. Une fuite, ni plus ni moins, avec cet enfant qui est sa seule richesse... Et qu'elle a dû, la mort dans l'âme, abandonner à sa mère. Dans ces conditions, elle n'a guère eu le choix pour les faire vivre, elle et son enfant. Très vite, l'appât de la « big money », gain facile et énorme comparativement au niveau de vie des Thaïlandais amène très rapidement mils L. à se prostituer à Kho Chang, l'une des Mecques touristiques de la Thaïlande, qui n'échappe pas à la règle du tourisme sexuel. Dans lé sud de l'île, juste derrière l'une des plages immaculées, il vous est facile de rencontrer l'âme sueur: au Gogo Bar, les jeunes femmes n'attendent que cela moyennant 1000 batte, l'équivalent de 20 euros. Si tout va bien, le client continue à payer 1000 batte à chaque passe. Les filles donnent la presque totalité de la somme reçue au propriétaire de la gargote qui garde (argent pour elles afin, affirment-ils, de faire fructifier ce pécule jusqu'au moment où elles raccrocheront... À supposer qu'elles raccrochent un jour, car comment s'arrêter quand en un mois, une fille gagne 1200 euros, alors que le salaire mensuel moyen en Thaïlande est d'à peine 300 euros.

Ecrit par libertad, à 18:31 dans la rubrique Antipuritanisme.
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"In sex we trust : Backstage"
Lu sur Ovidie, le site officiel : "Le mois d'octobre sera littéraire puisque mes deux prochains livres paraîtront vers le 15 me semble-t-il. Il y aura donc "In sex we trust : Backstage" qui sera publié par les éditions La Musardine (éditeur réputé pour tout ce qui a trait à l'érotisme). C'est une sorte de journal intime, complètement différent de mon premier livre "Porno Manifesto" (Flammarion) qui, lui, était beaucoup plus théorique. J'y parle de la manière avec laquelle j'ai vécu d'un point de vue émotionnelle et psychologique mes activités ainsi que mon statut public de "pornostar". Je n'y parle pas des tournages à proprement parler, ni de mes collègues, encore moins des producteurs.

Mais plutôt de la possibilité (ou impossibilité ?) de combiner mon métier avec une vie sentimentale et familiale, de mes rapports avec les autres dans ma vie de tous les jours, de mes expériences de shows en discothèque, de ma vie sexuelle (plutôt compliquée finalement si on s'en réfère à ce texte (-: ), etc... Les textes sont illustrés par des photos "volées" lors de tournages. L'autre livre est "In sex we trust : On stage" qui sera publié par Alixe. C'est en fait une version "cachée" du livre précédent. C'est avant tout un album photos, et le résultat d'une année de collaboration avec le photographe Hugo (dont on retrouve d'ailleurs des séries dans ma partie abonnés). Certaines photos sont clairement pornographiques, d'autres sont franchement plus expérimentales. Hugo y a mis sa vision et ses cadrages, moi j'y ai mis la mise en scène. .....

Ecrit par libertad, à 18:28 dans la rubrique Antipuritanisme.
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La "femme honnête" dans le système prostitutionnel
Lu sur Féministes.net : "Une caractéristique de notre système patriarcal est de séparer les femmes en deux groupes distincts : les "femmes honnêtes" (respectables) et les "putains" (non respectables). Cette distinction a pour fonction de contrôler la sexualité de l’ensemble des femmes. Les "femmes honnêtes" seraient celles qui ont une sexualité "sage" exclusivement réservée à un homme (leur mari) et qui, mieux encore, n’ont plus de sexualité après être devenues mère. A l’opposé, les "putains" ont une sexualité débridée, avec de nombreux hommes qui peuvent avoir accès à leur corps en leur donnant de l’argent. Le message que la société patriarcale adresse aux femmes est clair "si tu veux être respectée, soit une femme honnête et adapte ta sexualité en conséquence ».


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Ecrit par libertad, à 18:27 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Travaildusexe.com
QUI SOMMES-NOUS ? Travaildusexe.com est un site entièrement dédié au travail du sexe ainsi qu'un magazine culturel social et culturel sur des thèmes qui concernent les travailleuses et travailleurs du sexe. Ce site est réservé à un public adulte et averti. Bien qu'il ne contient pas de nudité et n'est pas un site de références vers les services d'escortes ou autres services sexuels spécialisés, Travaildusexe.com peut contenir du contenu explicite et certains liens peuvent conduire vers des sites réservés aux adultes et/ou à caractère pornographique.
Ecrit par libertad, à 18:08 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Du "politiquement correct" au puritanisme
Lu sur Courant alternatif : "Dans nos sociétés occidentales, le « politiquement correct » est en train de devenir une arme idéologique qui accompagne le renforcement totalitaire de l’Etat. Souvent mis en place par ceux qui réclament un retour à l’Etat-providence des « trente glorieuses » et qui considèrent à tort que la mondialisation a entraîné un affaiblissement de l’Etat, il est devenu un prêt-à-penser idéologique, ce qui, en feignant d’entériner certains acquis de décennies de luttes, lui confère une auréole progressiste acceptable par le bon peuple de gauche. Il est le fruit à la fois de luttes particulières et identitaires, rétrécies au point d’être privées de projet global, et du retour du religieux, qui donne du monde et de l’Histoire une vision dans laquelle le mal le dispute au bien.

Ecrit par libertad, à 18:06 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Vendredi (05/12/03)
Calcutta : Le travail du sexe est du travail

Lu sur Cybersolidaires : "Ça bourdonne tellement, on dirait des sauterelles. Tout le monde court à gauche et à droite, se promène d’un local à l’autre, grimpe puis redescend les étages. Une vraie fourmilière. Bienvenue dans les bureaux du DMSC, le Durbar Mahila Samanwaya Commitee, la plus grande association de travailleuses du sexe au monde. Fondée en 1995, son quartier général est basé à Kolkata, mais ses activités s’étendent dans tout l’état du West Bengal. Son membership officiel? 60.000 travailleuses du sexe! Le DMSC est un organisme champignon qui regroupe plusieurs ailes. C’est énorme! Il y a le Soganachi Project, projet de prévention VIH/sida et STI ayant débuté en 1992 et duquel est né le DMSC. Il y a une aile culturelle, une coopérative bancaire, des écoles, des cliniques et j’en passe. Tout est basé sur la consultation, l’empowerment et l’entraide. On m’accueille chaleureusement : "We are sex workers, you are a sex worker, we are all the same!"

Ecrit par libertad, à 21:33 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Prostitution et non abolitionnisme
Lu sur Féministes.net : "En France, au Canada ou aux USA, les féministes se trouvent dans deux courants apparemment opposés mais dont les buts ne sont finalement pas très éloignés. Leur point d’achoppement principal concerne la question de la prostitution : certaines sont abolitionnistes, d’autres non. De nombreux articles sont consacrés à la position abolitionniste, le nôtre vise à expliquer le raisonnement égalitaire qui incite une partie des féministes à défendre la position non abolitionniste.


Nous ne nous prétendons pas réglementaristes. La France a été pionnière du système réglementariste au 19eme siècle et a fait des prostituées une classe à part, stigmatisée et enfermée. Elle a donné du pouvoir aux hommes sur les prostituées, qu’ils soient clients, proxénètes, policiers ou médecins. Le système que nous défendons peut se qualifier comme légaliste mais pas à la hollandaise, qui applique un modèle réglementariste. Par exemple, dans le système hollandais, les personnes prostituées ne bénéficient pas de certains droits élémentaires comme celui de posséder un compte en banque (1) et le réglementarisme à la hollandaise ou à l’allemande ne peut pas se dissocier du proxénétisme. Il ne s’agit donc pas de défendre les systèmes allemand et hollandais par opposition au système suédois, mais il s’agit de créer un système qui corresponde au mieux à une société égalitaire et qui permette de lutter efficacement contre l’esclavage sexuel.

Ecrit par libertad, à 21:29 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Samedi (05/07/03)
Répression et prostitution

Lu sur Le Passant ordinaire : "La répression envers les personnes prostituées ne date évidemment pas d’hier. Les prostituées ont toujours eu affaire à la police et la justice. Selon l’encadrement juridique des pays à propos de la prostitution ou selon l’époque, plus ou moins morale ou sécuritaire, elles ont été enfermées (dans des bordels ou des prisons), marquées du seau de l’infamie et socialement construites et (dé)considérées comme un groupe de parias.

Ecrit par , à 23:54 dans la rubrique Antipuritanisme.
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Débat sur la prostitution : Liberté et morale au service de la répression

Lu sur OCL : "Depuis plusieurs semaines, les membres de la classe politique, des milieux artistiques et des médias français dissertent entre eux avec véhémence dans la presse au sujet de la prostitution, notamment sur " la liberté de disposer de son corps ", alors que l’objectif poursuivi par le gouvernement à travers un projet actuellement en discussion au Parlement est d’ajouter une pièce supplémentaire à son programme tout-répressif...La belle agitation médiatique qui nous est servie masque en fait, d’une part, l’harmonisation en cours des politiques étatiques au niveau de l’Europe en matière de prostitution ; d’autre part, le renforcement de la politique sécuritaire dans l’Etat français. La majorité de la classe politique est en effet convaincue de sa nécessité, même si certains partis politiques n’osent pas assumer ouvertement cette position – comme ce cher PS, qui feint de s’insurger contre les mesures prises par l’UMP tout en ayant récemment rangé dans des cartons, avec son déménagement de Matignon, des projets très similaires.

Ecrit par , à 23:50 dans la rubrique Antipuritanisme.
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