Les hérétiques sont bien plus haïs que les infidèles.McElroy"style="WIDTH: 262px; HEIGHT: 211px" height=211 alt="photo Wendy McElroy" hspace=10 src="http://zetetics.com/mac/vesuvio.jpg" width=262 align=left vspace=10 border=0> C’est sans doute pour cette raison que les féministes anti-pornographie désignent dédaigneusement les femmes qui l’aiment – des femmes comme moi – en les traitant soit de victimes pathétiques soit de déplaisantes traîtresses. Après tout, si je les convainc, cela signifie qu’au moins une femme dans le monde, et en plus une militante féministe, n’était ni opprimée ni humiliée par la description imagée de la sexualité. Elles ne peuvent plus alors s’écrier que la pornographie est un acte de violence contre toutes les femmes et donc, devrait être illégale. Mon plaisir personnel deviendrait ainsi une fissure dans leur doctrine. Pour mettre en défaut la menace que pose ma jouissance, les féministes antiporn ont développé une tactique standard leur permettant de faire taire les voix des « sexuellement incorrectes ».
Elles nous expliquent : "Si vous aimez la pornographie, ce n’est pas parce que vous êtes un individu unique avec un large et complexe éventail de désirs et curiosités, ou que vous venez d’un environnement différent. Non. C’est parce que vous avez été si endoctrinées par la société blanche et masculine (patriarcat) que vous avez fini par tomber amoureuses de votre propre sujétion. Votre plaisir en est l’évidence même. Le fait de croire que vous regardez la pornographie en toute liberté ne démontre que la profondeur du lavage de cerveau que vous avez subi.
C’est alors qu’elles nous font une offre magnanime. Elles vont nous sauver de nous-mêmes – que nous le voulions ou pas.
Mackinnon a rédigé un statut qui a défini la pornographie comme « subordination explicite des femmes, graphiquement représenté aussi bien en images qu’en mots ». En 1992, la cour suprême canadienne a incarné la perspective générale de MacKinnon dans une loi interdiant le matériel qui « dégrade » ou « déshumanise » les femmes – indépendamment du fait que les femmes concernées soit d’accord ou pas.
A leur crédit, j’avoue que quelques féministes antiporn ont eu de la difficulté à me regarder dans les yeux en me traitant de « mentalement incompétente » simplement parce que j’étais en désaccord avec elles. Quelques unes restent interloquées par la véritable colère que je dirige vers toute personne qui me dit que j’ignore mes propres schémas mentaux ou que je ne puisse pas ne pas être conditionnée. Les autres, celles qui ont été obligées de réaliser comment depuis des siècles les hommes ont dirigé la sexualité des femmes, se sentent inconfortables à avoir à assumer ce même rôle maintenant. Malheureusement, leur hésitation est de courte durée. Elles retournent promptement à leur insistance dogmatique : la pornographie est une violence contre toutes les femmes ; celles qui ne seraient pas d’accord seraient mentalement incompétentes et subordonnée.
Ma première réaction à cette insulte ad hominem est une explosion d’émotions. Malgré tout il est important de les laisser sortir afin d’obliger les féministes antipornographie à se confronter à la nocivité émotionnelle qu’elles infligent, par leur discours, aux femmes.
Ma plus forte réaction est sans doute le sens d’une trahison personnelle. Je suis née et ai été élevée dans la campagne canadienne – ce genre de communauté agricole soudée dans lequel les enfants reçoivent une claque pour émettre un juron ou, pour avoir posé innocemment la mauvaise question. Je fus éduquée à avoir honte de mon corps et à être scandalisée par mes désirs sexuels. Il m’a fallu attendre d’avoir vingt ans pour que j’arrive à palper mes seins pour le dépistage du cancer.
Trois choses m’ont sauvées de ce qui aurait pu devenir aisément un enfer personnel de frustrations. La première fut un homme faisant partie de la catégorie mâle blanc. La seconde fut le féminisme qui m’inspirât ardemment la confiance et la colère dont j’avais besoin pour exiger un traitement décent de la part des hommes.
Le troisième facteur fut l’information que j’attrapais. Parmi lesquelles la porn, représentant un presque inimaginable kaléidoscope de possibilités sexuelles : sexe pour le plaisir, avec un étranger, comme exploration de soi, comme pouvoir, avec une autre femme ou dans un groupe. Ce fut l’époque de la démocratisation de la pornographie ou chaque femme fût capable, en privé, d’explorer sa propre sexualité.
Le Féminisme était alors différent. Je devins sexuellement active au début des années soixante-dix, quand les féministes d’alors applaudissaient à la libération sexuelle qui leur permettait d’échapper enfin aux grossesses et aux corvées domestiques. On écoutait les choix des femmes, on reconnaissait leur pouvoir sexuel. Germaine Greer posât avec une banane pour bien faire comprendre son point de vue aux hommes : Satisfaites-moi ou je le ferais moi-même. Ti-Grace Atkinson rendit hommages aux prostituées, seules femmes qui contrôlaient vraiment le sexe. Les lesbiennes sortirent de l’ombre. Les associations de femmes dirigèrent des cours sur la masturbation. Une génération entière de femmes avait enfin une chance d’attraper l’élément le plus insaisissable du bonheur humain : l’accomplissement sexuel. Je fus chanceuse d’être l’une d’elles et je m’inquiète de la nouvelle génération qui doit lutter seule pour se découvrir.
D’où peut-elle prendre le courage nécessaire dans le mouvement actuel ? Le féminisme des années 90 est passé de la libération sexuelle à la rage sexuelle. Les femmes ne se battent plus pour leur propre pouvoir mais se précipitent dans le statut de victime. Le Féminisme est devenu l’idéologie de cette victimisation. Les femmes comme Andrea Dworkin explique le sexe en termes de stratégie sexuellement correcte qui n’inspire que colère et paranoïa. Une nouvelle génération de femmes qui se débattent au présent s’entend dire : « La libération des années soixante n’était qu’une autre forme de l’emprise des mâles ; le sexe hétérosexué c’est du viol ; la porn est de la violence ; les femmes qui ne le voient pas sont des malades ».
La libération sexuelle m’a permis de casser le mur de briques de mon embarras à savoir ce que je désirais dans le sexe. Elle m’a donnée le courage de découvrir – finalement ! – quels aspects graphiques me plaisaient. Et maintenant, des profondeurs de ses prétentieux bleus de travail, Andrea Dworkin condamne ces hommes qui m’ont apporté le plaisir que je leur demandais. Voilà qu’elle annonce son intention de me protéger de la porn que je veux et qui fait mon plaisir. Eh bien, pendant ce temps-là, moi je me protège d’Elle.
Sous-jacente à mon sens de trahison personnel existe une couche solide de froide colère. Le Féminisme disait « corps de femme, droit de femme » (ou mon corps m’appartient. NDT ). Cela signifiait pour toutes que les femmes devaient avoir le contrôle de leur corps et que les autres devaient l’envisager sérieusement. Aujourd’hui, les féministes éclairées prennent la liberté de décider quelles sont les préférences sexuelles permises et quelles femmes doivent être prises au sérieux. Et parce que je ne suis pas d’accord, je ne fais pas partie de celles que l’on écoute. Mes souhaits et mes assentiments doivent alors être traités comme des trivialités, au même niveau que ceux d’une enfant ou d’une malade psychique.
Considérez l’arrogance et l’hypocrisie de la situation. J’ai été conditionnée pour avoir été exposée au patriarcat. Pourtant, curieusement, les féministes antiporn, exposées à la même culture, possèderaient l’intelligence ou le cran dont je manque clairement : elles se sont élevées au-dessus du formatage jusqu’à devenir l’élite brillante d’entre toutes les femmes. Elles sont passées par-dessus l’emprise patriarcale atteignant un sommet idéal d’où elles peuvent baisser les yeux pour voir mes erreurs. Leur attitude vis-à-vis des femmes qui aiment la porn est aussi condescendante, présomptueuse et intolérante qu’un prêcheur allumé obnubilé par la salvation des esprits pour son dieu.
Pourquoi ? Je me repose constamment cette question. Pourquoi ces féministes se concentrent obstinément sur la pornographie en tant que (LE) symbole et la cause de l’oppression ? La réponse simple et évidente est qu’elles sont anti-hommes et anti-sexe – constatation qui peut contenir une vérité conséquente. Mais je sais également que quelques unes d’entre elles sont des personnes véritablement concernées par les droits des femmes. Pourquoi alors, manifestent-elles pour essayer de limiter mes choix sexuels ?
Certaines sont simplement en réaction devant le dilemme qui confronte le féminisme moderne. De nos jours, le Mouvement Féministe des années 60 est considéré comme ayant été un échec.
Les féministes radicales ont une explication toute prête pour cet échec. De leur point de vue, la sexualité est une construction sociale plutôt que naturelle. Il ne peut y avoir de changement substantiel à la misère des femmes tant que le vieux système de sexualité (patriarcal) ne sera pas balayé par la révolution de genre.
Et la pornographie approvisionne ces révolutionnaires avec une cible claire et des catégories morales bien définies : Femmes/victimes ; Hommes/oppresseurs. Pour un mouvement anxieux, la porn offre le bouc émissaire idéal sur lequel exprimer leurs frustration, colère et peur. Elle est brandie comme le cœur palpitant de la Patriarchie qui doit être réduit au silence. Et si cela signifie aussi faire taire les dissidentes, peu leur chaut.
Je suis en mesure d’expliquer les bénéfices personnels que j’ai retiré de la pornographie. Prenant l’Histoire à témoin, je pourrais démontrer l’alliance naturelle entre porn et féminisme.
Sauf que, le mouvement féministe ne tolèrera pas ce genre d’échange. A sa simple évocation, des féministes comme Wendy Stock se précipitent pour analyser les dissidentes : victimes s’identifiant à leur maître, « tout à fait pareil… aux prisonniers des camps de concentration vis-à-vis de leurs oppresseurs ».
Il y a pourtant un choix important à faire ici qui n’est pas prioritairement une décision pour ou contre la porn. Ce choix est : les femmes ont-elles le droit de poursuivre leur recherche personnelle sexuelle, où que cela les mène… Ou doivent-elles encore une fois entendre : « Ne touche pas, ne désire pas, ne sois pas ».
Parce que je milite pour les droits des femmes, je défends aussi les droits des pornographes. Il est temps pour chaque femme de récolter les bénéfices de la libération sexuelle et de déclarer à haute voix (paraphrasant Emma Goldmann) : « Si je ne peux avoir accès au plaisir, je ne ferais pas partie de votre révolution ».
Tiré du magasine, Penthouse Juillet 1995.
Traduction par E.C.
Le texte original "From a Sexually Incorrect Feminist" se trouve ici
Commentaires :
Re: amalgame entre érotisme et pornographie?
Faire la différence entre la dégueulasserie sexiste et la célébration du sexe.
Re: Re: amalgame entre érotisme et pornographie?
S'il y avait moyen de s'entendre là dessus...
Par contre, je pense qu'il peut y avoir de l'érotisme ultra sexiste, et en l'occurence chez Penthouse d'où est extrait l'article (notons au passage la super récupération du patriarcapitalisme pour cotionner ses abus!), et de la porno super féministe (Tanya Hydes, avec de superbes sodomies de femmes actives et émancipées sur des hommes, pour rester encore sur un schéma hétéro, ou Bruce LaBruce et d'autres, pour des questions de dépassements de genres F/H, Hétéro/Homo...)
Je sais que pour ma part, au delà de cette question de la pornographie et de l'égalité ou du dépassement des genres, il y a aussi dans la pornographie et dans l'érotisme (la pub, le cinéma, la musique, les boites de nuits, la rue, la vie?) la question du fascisme corporel qui reste un véritable sujet d'oppression pour des millions de gens, et que déjà par cela on peut aisément regretter une telle pauvreté de productions riches en saveurs, une absence quasi totale de fantaisies, même chez des pseudo-(pro)féministes comme Ovidie ou Lars von Trier...
Je pense intimement, alors que je consomme malgré tout de l'image et de la littérature porno (déjà plus riche car le mental contribue plus librement), que l'univers pornographique reste majoritairement hétérosexiste, niant le plaisir même de ses protagonistes féminines, ou affirmant qu'il est dans la soumission et la dévotion envers le Mâle si possible viril et endurant...
Et Certain-e-s de dire que c'est pour répondre aux lois du marché. Et même de cela, je n'en suis pas sûre, car je pense que nombres de mecs aiment plus donner que recevoir, ou kiffent d'être sodomisés (alors qu'ils ne feront pas la démarche de chercher des films Gay (encore un ghetto...)); que la moitié de la planète pourrait devenir une part de marché plus que conséquente qui fasse que la pornographie se mette a vouloir séduire les femmes à grand coût d'études marketing pour sortir un produit formaté, mais efficace, répondant à un désir hypernormé féminin.
Permettez moi, pour conclure, une critique sur le prolongement normatif des deux interventions ci-dessus, qui consiste à dire que les femmes aiment l'érotisme, le sexe soft et la tendresse. Etant dans le "milieu" SM, mais aussi antisexiste radical, je connais bon nombres de femmes qui hurleraient de se voir réduites à une "senXualité", alors qu'elles se complaisent en effet dans des choix beaucoup plus extrémistes, ce en quoi je rejoins parfaitement l'article.
PS: Angélique, il vaut mieux parler du corps DES femmeS que du corps de LA femme, car ce qui en fait le richesse c'est sa diversité...tout comme pour ses plaisirs.
De quelles feministes est-il question au juste, je ne reconnais aucun courant dans la description qui est faite. Une fois de plus, on voudrait reduire le debat au pro/anti porno. Je ne crois pas que ce n'ai jamais ete un vrai sujet de debat. J'ai juste l'impression que cet article ne veut qu'embrouiller la reflexion, et reduire le champ des possibles a une occurrence binaire. Mais comme nous avons plus de deux neurones, nous nous y refusons.
S'il y a des feministes pour s'elever contre un certain porno, il faut bien voir du quel on parle : celui (malheureusement ultra-majoritaire) qui en ne proposant que des scenes de violence, d'humiliation, reduit et formate nos imaginaires (relayé par la publicité et par tous les medias visuels) et finit par modifier les relations hommes-femmes et l'image que nous avons de nous même. Sur quel enjeu agit-il? : celui de vivre ensemble, de bien vivre ensemble. Et pour cela il faut se connaitre et non pas avoir chacun une représentation imposée et déformée de l'autre.
Je ne pense pas etre prude en refusant et en luttant contre le porno qui envoie ces actrices a l'hopital.
Moi je dis que comme toute discipline, c'est la pratique qui est importante. Regarder ou pas des pornos est un debat de faibles, de part et d'autre. Vivons nos experiences, ne nous laissons pas formater, le sexe est toujours une rencontre avec l'autre et avec soi. N'ayons pas peur de nous même.
Exigeons notre plaisir, apprenons celui de l'autre, c est un jeu. Et si cela ne marche pas, changez votre prolo contre un vrai mec, un qui aime le defi d'invinter ce qui existe mal (ou pas?) : une nouvelle relation homme-femme.
Re:
Si une partie des actrices pornos sont exploitées, il en existe beaucoup d'autres qui choisissent librement ce métier, y trouvent de la gratification et revendiquent le droit au respect. Il s'agit simplement pour elles d'une mise en pratique de la liberté de disposer de son corps.
merci !
Bonne continuation, une internaute novice..
Re: merci !
bof
Re: bof
porno or not porno
en fait, ce texte sur le féminisme pro-sexe ne me parle pas car c'est une guerre interne au féminisme américain. En france, cela n'a jamais vraiment eu les mêmes échos, aux states, c'est une vraie guerre entre féministes où, malheuresement des femmes féministes se sont liés aux courants de droite pour lutter contre la pornographie, la réaction fût de la part d'autres féministes de lutter contre ce mouvement puritain de crier: "nous sommes des femmes et nous aimons la pornographie", finalement le débat se situe plus sur lutter contre la censure de la pornographie. Reste que les arguments de cet article me semble un peu léger, car on peut aimer la porno et en critiquer son contenu, en critiquer son hétérocentrisme, son sexisme, sa violence sans vouloir interdire la pornographie...ce débat anti/pro fait pas mal qu'il y a peu de travail réél sur la pornographie, bien que states, des feministes pro-sexe, comme annie springle, ont apporté pas mal sur une porno réfléchie sur le sexisme, l'hétérosexisme...et puis surtout, la pornographie n'est pas plus ou moins patriarcale et hétérosexiste que le reste de notre société et "nos" valeurs...pour ma part, je regarde plutot des films gays et par rapport aux films hétéro, il est clair que même dans les films commercial( pas tous évidement), il y a des films qui ne renvoie pas cette sensation de violence dans les rapports entre les partenaires...mais cette violence dans les films porno hétéro traditionel reste qu un continum de la violence du quotidien, ce n'est pas une violence au-dessus, "en pire", plus forte en somme dans la pornographie...
ce qui me semble interressant, dans cet article est que non, les femmes qui aiment la porno ne sont plus des victimes du patriarcat que celle qui lutte contre.
Par ex., par rapport au travail du sexe, il est interressant de voir comment des putes se sont levées contre l'idée quelles sont forcément des victimes du patriarcat, soumises et battues, mais plutot que si elles sont battues et violées, c'est surtout car elles sont vues commes des victimes et que ce discours, releguée par des féministes aussi, servent l'intêret des hommes a se sentir tout puissant, car "finalement, ce ne sont que des putains" et non, des femmes au même statut que sa boulangére (bien que sa boulangére reste dans un statut de femme à c'est yeux...)...
C'est sûr que lorsque l'on est une femme féministe s'entendre dire que l'on est une victime car on aime la pornographie, cela doit plutot enervée, reste que l'auteur du texte dit des conneries, comme les "féministes anti-porno voit la sexualité comme une construction sociale et non comme un truc naturel..", alors que même, chez les pro-porno, il y a une critique des constructions sociales dans la sexualité, c'est un peu facile de voir juste dans la porno, un truc du style, cela me fait plaisir ou cela me fait horreur, le débat devraient être (il me semble), j'aime voir du sexe filmé mais je réfléchis à ce que je regarde...et puis si on aime la porno hétéro trad' reste que l'on peut en faire la critique, on peut en avoir un lecture critique et l'aime, c'est pas simple de sortir du monde patriarcal non plus...c'est clair que si l'on ne regardai plus les films hétérosexistes, on regarderait plus rien...
voilivoila...
gael, je suis ''ex-féministe'' car je suis ftm...en gros...
Re: porno or not porno
a pluche
gael...
Re: porno or not porno
Astrboy, je suis d'accord avec toi qu'il est nécessaire de faire un examen critique de la porno, non pour l'interdire mais pour en promouvoir une nouvelle qui sorte des clichés actuels.
Or il n'existe pas à ma connaissance en France de discours critique sur ce sujet qui ne soit pas un appel à l'interdiction de la pornographie, c'est malheuresement le discours que l'on retrouve dans la plupart des écrits féministes. Le féminisme pro-sexe français est encore à naître. Si tu souhaites parler de ces questions que tu sembles très bien connaître et en particulier sur les féministes pro-sexe américaines, les colonnes de Lilith te sont ouvertes.
A bientôt.
amalgame entre érotisme et pornographie?
Par contre, l'érotisme où la femme est aussi active, où elle a aussi du plaisir, où elle le fait par plaisir et non par manque d'argent, où elle ne représente pas un fantasme masculin, ça c'est une chose fantastique. peut-être que ça s'appelle aussi pornographie, mais je pense qu'il faut faire attention à ne pas mélanger les deux.