Du divorce à l'aliénation parentale
"Le syndrome d'aliénation parentale ( PAS ), terme dont l'origine remonte au milieu des années 80, fait référence à un trouble concernant les enfants qui les fait considérer l'un de leur parent comme tout bon et l'autre comme tout mauvais. Des paroles et des actions, conscientes ou inconscientes des parents gardiens font que l'(es) enfant(s) s'aligne(nt) sur leur rejet du parent non gardien pendant le divorce ou les querelles concernant la garde." ( Anita Vestal ) Lu sur La Libre Belgique : "Syndrome peu connu, l'aliénation parentale serait un phénomène en accroissement.De Francfort à Namur, psychiatres et psychologues tirent la sonnette d'alarme.Le parent privé de contact souffre; les enfants aussi. Vingt ans après la séparation de ses parents, un enfant sur cinq ne veut plus entendre parler de son père ou de sa mère. Les conséquences de la séparation ont déja fait l'objet de nombreuses études dévoilant, notamment, le Syndrome d'aliénation parentale (PAS). Celui-ci, décrit par Gardner en 1992 et 1996, présuppose chez 1'un des deux parents la présence de réactions particulières à la séparation ou même de troubles de personnalité. L'enfant, tout jeune, est amené à partager un ensemble d'idées et de perceptions fautives présantées à répétition ressemblant à un véritable lavage de cerveau. Le but non avoué est de le convaincre que l'autre est un vrai monstre. Comme l'a déclaré, à Francfort, en octobre dernier, le psychiatre Wilfrid von Boch-Galhau: "Psychiatres et psychologues mettent en garde contre les traumatismes de plus en plus fréquents chez les enfants de couples divorcés volontairement aliénés de 1'un des parents par l'autre parent. A long terme, la rupture du contact entre les parents, les enfants, les grands-parents et les frères et soeurs aboutit, dans un nombre croissant de familles confrontées à un divorce, à une douloureuse aliénation." Il ne s'agit, en effet, pas seulement de priver physiquement 1'enfant d'un de ses deux parents, mais également de le discréditer. "Bien souvent, les enfants diabolisent puis rejettent le parent, pour lequel ils éprouvaient auparavant de 1'amour. Une telle maltraitance psychique suscite un traumatisme qui se poursuit à l'àge adulte. Les conséquences psychologiques sont comparables à celle que causent les abus sexuels", va jusqu'à déclarer le psychiatre. Encore trop peu connu, ce phénomène mériterait d'être mieux identifié, dans des services sociaux ou juridiques, cherchant quant à eux, à toujours mieux servir l'interêt de 1'enfant. On retrouve bien entendu des cas d'aliéniation parentale dans les rapts internationaux. Spécialiste de l'abus sezuel, Hubert van Gijseghem, psychologue québécois d'origine belge, connaît bien le Syndrome d'aliénation parentale, une pathologie qu'un certain courant aimerait voir entrer au DSM IV, bible de la psychiatrie. "Que ce syndrome soit reconnu comme une pathologie est important pour la prise de décision judicaire", nous dit-il lors de son séjour en Belgique. D'après le psychologue, ce phénomène, connu depuis 3 ou 4 ans seulement, concernerait un divorce sur dix avec une aliénation sévère dans 5 pc des cas et une forme d'aliénation d'abuse sexuel dans l pc des cas. Sans vouloir etre alarmiste, une rapide analyse du contexte socio-culturel permet de prévoir une augmentation de cas dans les années à venir. Elle ne serait cependant pas proportionnelle à l'accroissement des divorces grâce à la mediation, de plus en plus pronée aujourdhui. Toujours est-il qu'en 1950, en Amérique du Nord, 5pc des couples divorcaient avant les dix ans de leur aîné et qu'ils étaient 50 pc dans la même situation en 1995. Le parent dit aliénant est souvent celui qui a la garde de l'enfant et qui se sent lésé, abandonné par l'autre. Inconsciemment, il distille son poison goutte à goutte avec une succession de phrases, qui incluent l'enfant dans le processus, du genre: "Il nous a abandonnés. Il nous traîne encore en justice. Tu es trop petit pour comprendre... Si tu savais ce qu'il nous a fait..." L'autre est souvent décrit comme un monstre. Dans les faits, il arrive qu'une mère, par exemple, oblige le pére à attendre au bout de la rue. Comme il s'agissait d'un dangereux individu. Les incessants coups de fil donnés à 1'enfant lorsqu'il est en week-end chez le parent dit aliéné sont une manière, courante et efficace de l'empêcher d'avoir une réelle relation avec son autre géniteur. Et plus l'enfant s'èloigne de ce parent, plus il se libère de l'ambivalence de ses sentiments suite à la rupture ainsi que du conflit de loyauté qui le divise. Mais, conclut Van Gijseghem, "un enfant ne se défait pas impunément de ses géniteurs. L'apothéose du clivage peut mener à la schizophrenie. L'aliénation détruit la distance nécessaire intergenerationnelle. On sort ces enfants de 1'enfance et le Syndrome d'aliénation parentale est prédicteur de troubles de comportements délinquants important, car l'enfant qui a pris le pouvoir a un profil à risques". Laurence Bertels" Article dans La libre Belgique, 12 novembre 2002 Autres textes sur le Syndrome d'aliénation parentale : Syndrome d'aliénation parentale ( SAP ) par François Podevyn Le Syndrôme d’Aliénation Parentale (SAP/PAS) Impacts de la séparation et du divorce sur les enfants et sur leur vie d’adulte Dr. med. Wilfrid von Boch-Galhau Spécialiste en psychothérapie et en psychiatrie Neurologue / Psychothérapie "Thérapie familiale du Syndrome d'Aliénation Parentale de type modéré" R.GARDNER, médecin,, professeur de psychiatrie clinique de l'enfant Université de Columbia New York Les enfants victimes de SAP devraient-ils être contraints par les tribunaux à des droits de visite et ou d'hébergement avec le parent aliéné ? Richard A. Gardner M.D Syndrome d’Aliénation Parentale : Comment le détecter et le traiter. Par Michael BONE psychotérapeute, médiateur familial et Michael R. WALSH conseiller conjugal, médiateur, juriste en droit familial Lorsque la rupture devient une maladie chronique Lucie Desjardins, avocate Médiation et syndrome d'aliénation parentale par Anita Vestal étudiante en doctorat de résolution des conflits Université de Nova Southearsten
Ecrit par , le Jeudi 13 Février 2003, 00:08 dans la rubrique Le quotidien.
Commentaires :
Anonyme
07-02-05
à 14:23
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Anonyme
21-02-06
à 14:59
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Rechercher :alienation parentale - Copernic : "6. Du divorce à l'aliénation parentale... "Le syndrome d'aliénation parentale ( PAS ), terme dont l'or"
site d'info sap
orphelins d'un parent, violés psychologiquement
Depuis 20 ans, notre société occidentale voit le nombre de divorces et séparations se multiplier, des cellules familiales se font et se défont: parents, beaux-parents, enfants, demi-frères et demi-sœurs se partagent des périodes de vie, avec plus ou moins de bonheur …et de malheur !
A travers ces unions et désunions, se jouent le destin de millions d'enfants, nos enfants, actuels et à naître. Aux côtés des mille et une joies de la vie, se trament parfois pourtant des intrigues assassines, des règlements de compte néfastes entre adultes (parents), des crimes sociaux odieux et pervers, blessant et mutilant à vie des centaines de milliers d'enfants (et d'adultes), au vu et au su d'une Justice et de gouvernements désinvoltes et lâches.
Oui, il faut oser le dire, depuis plus de 10 ans, un véritable génocide social est en train d'être perpétré, par une catégorie de parents inexcusables et détestables, préjudiciant gravement l'avenir de nos enfants: c'est ainsi que des centaines de milliers d'enfants européens sont aujourd'hui devenus orphelins d'un de leurs parents, pourtant vivant, piégés pas des guerres conjugales aussi monstrueuses qu'insidieuses, que mènent certains parents, piétinant sans scrupules les droits au bonheur et à l'équilibre de leurs propres enfants.
Aujourd'hui, 20% des divorces et séparations sont en effet le théâtre de scènes honteuses et perverses, où certains parents tentent de détruire l'autre parent en brisant la relation de leurs enfants avec ce parent. De telles attitudes ont des conséquences dramatiques sur les enfants concernés. Ce message, tel un cri, ouvre la porte sur un univers glauque et sordide, tels les viols et abus d'enfants, commis dans les intimités les plus sombres. Sans nul doute, briser la relation d'un enfant à un de ses parents est un véritable abus, un viol de sa personnalité et de son devenir, qui signe la honte de toute une société, où l'égoïsme supplante le respect d'autrui, le respect de ses propres enfants, mais où aussi les lâchetés institutionnelles et politiques piétinent les voeux pieux et les grandes déclarations d'idéaux démocratiques.
En Europe, des centaines de milliers de vies d'enfants sont ainsi déchirées, violées dans le plus grand silence des medias et des institutions, notamment judiciaires et de protection de la jeunesse, telle une souffrance muette, parce qu'honteuse.
Comment se fomentent ces complots? Qui en sont les auteurs et complices? Quelles sont leurs personnalités, leurs responsabilités ? Quelles en sont les causes et les raisons ?
Que faire pour arrêter cette hémorragie sociale ? Qui peut intervenir et comment ?
Telles sont les principales questions auxquelles il faudra trouver réponses.
"Save the children", disaient-ils .
Affamés dans le Sud, mal aimés dans le Nord. Voici l'histoire d'enfants amputés par leur propre parent: c'est un viol psychologique, c'est une double agression, un infanticide et un parricide symboliques, c'est un crime social.
http://membres.lycos.fr/alienationparentale/forum.html