Appel à traduction de l'anglais
--> "MATRIARCHY AS A SOCIOCULTURAL FORM"
En France l'anthropologie est complètement dominée par le courant structuraliste dont les présupposés s'effondrent ( en particulier l'échange des femmescomme caractéristique de toute société humaine ) et la domination masculine comme phénomène né avec la culture humaine, confondant division du travail et rapports de domination par projection d'une situation historiquement déterminée ( le patriarcat ) sur toute l'histoire de l'humanité.
Par une sorte d'alliance contre nature entre des idéologies patriarcales ( structuralisme ou freudisme ) et certains courants féministes radicaux, la recherche en matière d'anthropologie a été bloquée pendant des années sur la question des sociétés non patriarcales dites matrilinéraires, matrilocales, matricentrées. Le mot même de matriarcat est devenu tabou et en France synonyme de légende.
La publication récente en français du livre de Marija Gimbutas, ouvre une brèche : l'évidence du culte de la déesse ne peut plus être rayé d'un trait de plume.
Depuis longtemps en Allemagne l'étude des sociétés matriarcales donne lieu à de nombreuses publications, en France c'est le désert depuis la fin des années 70-80 où un courant féministe dit "éco-féminisme" cherchait à retrouver ses racines dans les sociétés non patriarcales, tout en ne se réclamant pas du matriarcat.
Aux USA, Peggy Reeves Sanday, une anthropologue, spécialiste de la société Minangkabau à Sumatra, société non patriarcale, propose une tentative de définition scientifique de la notion de matriarcat, son texte se trouve ici : http://www.sas.upenn.edu/~psanday/matri.html
Si vous êtes intéressé(e)s pour traduire ce texte, envoyez un mail à l'adresse du site : libertad(a)no-log.org
Par une sorte d'alliance contre nature entre des idéologies patriarcales ( structuralisme ou freudisme ) et certains courants féministes radicaux, la recherche en matière d'anthropologie a été bloquée pendant des années sur la question des sociétés non patriarcales dites matrilinéraires, matrilocales, matricentrées. Le mot même de matriarcat est devenu tabou et en France synonyme de légende.
La publication récente en français du livre de Marija Gimbutas, ouvre une brèche : l'évidence du culte de la déesse ne peut plus être rayé d'un trait de plume.
Depuis longtemps en Allemagne l'étude des sociétés matriarcales donne lieu à de nombreuses publications, en France c'est le désert depuis la fin des années 70-80 où un courant féministe dit "éco-féminisme" cherchait à retrouver ses racines dans les sociétés non patriarcales, tout en ne se réclamant pas du matriarcat.
Aux USA, Peggy Reeves Sanday, une anthropologue, spécialiste de la société Minangkabau à Sumatra, société non patriarcale, propose une tentative de définition scientifique de la notion de matriarcat, son texte se trouve ici : http://www.sas.upenn.edu/~psanday/matri.html
Si vous êtes intéressé(e)s pour traduire ce texte, envoyez un mail à l'adresse du site : libertad(a)no-log.org
Ecrit par libertad, le Mardi 7 Mars 2006, 22:45 dans la rubrique matriarcat-patriarcat.