Pourquoi l'amour libre ?
Lu sur @patride : "De l’amour libre on a souvent l’image caricaturale des années 70, des hippies sous LSD qui baisent n’importe comment les uns sur les autres, bref rien de très constructif ni de réaliste ! C’est pourquoi je vais essayer de vous expliquer en quoi consiste ce principe, avec mes mots, et si le ton vous semble naïf c’est normal, je ne fait qu’exprimer mes sentiments, et pas réciter une thèse scientifique…
Depuis que nous sommes enfants, on nous a appris à ne pas « partager » les gens qu’on aime. Tous films d’amour sont axés sur la fidélité, toute dérogation au couple entraînant crise et rupture (« tu m’a trompé salaud ! »). Paradoxalement, le désir, la passion ne se conçoivent que hors du couple, donc dans l’interdit, donc dans le « mal ». (le mari respecte sa femme, et désire sa maîtresse) La « propagande » officielle connaît quelques ratés dans les faits, comme par exemple certaines femmes qui, au bout de plusieurs années de vie commune, acceptent insidieusement que leurs maris les « trompe », car elles sont conscientes que leurs maris ont des envies sexuelles à satisfaire, sans toutefois cesser des les aimer. (L’inverse est hélas beaucoup plus rare, la plupart des hommes ne « conçoivant pas l’infidélité féminine »)Il y a aussi le cas des bisexuels, dont les partenaires acceptent souvent de « partager » leur amant avec quelqu’un de l’autre sexe, car « ils n’ont pas l’impression d’être trompé » (ce qui est vrai). Mais au final, la fidélité reste dans les mentalités souvent indissociable de l’amour.
Cette certitude est responsable, tous les jours, de tristesses, de frustrations et de séparations. Des gens qui s’aiment se séparent malgré tout, car ils ne savent pas concilier leurs désirs et leurs sentiments. Pratiquer l’amour libre, c’est refuser cette fatalité, c’est vivre pleinement ses désirs, c’est éviter des drames pour des faits n’en valant pas la peine. Qu’est-ce que c’est concrètement ? Il s’agit de refuser de prendre son partenaire pour son objet, sa chose, et accepter de le laisser vivre sa vie. Et de son coté c’est aussi vivre ses envies et avoir une sexualité totalement épanouie et saine. Certaines personnes me rétorquent que si on va voir ailleurs, c’est qu’on est pas satisfait de son partenaire, donc que la relation n’a plus lieu d’être, et que n’être pas jaloux est également une preuve de manque d’amour. Le désir que l’on ressent pour une personne n’est absolument pas contrôlable, et que notre copain (j’entend par là la personne que l’on aime et avec qui l’on passe le plus clair de son temps, cela dit tout le monde ne vis pas sa vie amoureuse de cette façon) nous fasse bien ou mal l’amour n’a rien à voir là dedans. Je sais par expérience personnelle que l’on peut désirer fortement une personne tout en étant très très amoureuse d’un autre, et j’ai vu (et je suppose que tout le monde a vu au moins une fois ce cas de figure) des femmes ou des hommes souffrir terriblement car ils désiraient quelqu’un, et culpabilisaient de ce désir car ils aimaient une autre personne en même temps… Résultat, cela faisait 3 personnes malheureuses et frustrées, alors qu’il serait tellement plus simple de suivre ses envies, et d’être pleinement heureux ! Quand à la question de la jalousie, cela n’a rien à voir avec l’amour. (Je ne dis pas qu’il est facile de ne pas être jaloux, il est parfois très dur de se défaire de ce qu’on nous inculque depuis notre enfance, et cela fait parfois très mal). Je ne vois pas en quoi quelqu’un qui flique son partenaire, qui refuse qu’il soit heureux (on connaît les « crimes passionnels », je ne vois pas en quoi tuer quelqu’un est super touchant comme tout le monde semble le trouver). Par contre, laisser quelqu’un suivre ses désirs et être heureux est une merveilleuse preuve d’amour !
Cela dit, sans la fidélité, certaines personnes n’arrivent pas à concevoir l’amour : selon eux, sans ce comportement restrictif, on ne peut savoir si votre partenaire nous aime « vraiment ». Un tel comportement fait preuve d’un manque de maturité affective flagrant, comme ses enfants égoïstes qui pleurent dès que leur maman (ou leur papa) fait autre chose que l’admirer et lui faire des câlins, ou parce qu’ils veulent garder leurs jouets pour eux tout seuls. L’amour, dois-je le rappeler, c’est des attentions, du désir, des mots, des moments partagés, et pas du flicage obsessionnel !
Défaisons-nous de nos carcans religieux-moralistes, et apprenons à vivre nos vies pleinement. Cela prend du temps, ça n’est pas toujours facile, mais le résultat en vaux la peine… Croyez-moi !
Depuis que nous sommes enfants, on nous a appris à ne pas « partager » les gens qu’on aime. Tous films d’amour sont axés sur la fidélité, toute dérogation au couple entraînant crise et rupture (« tu m’a trompé salaud ! »). Paradoxalement, le désir, la passion ne se conçoivent que hors du couple, donc dans l’interdit, donc dans le « mal ». (le mari respecte sa femme, et désire sa maîtresse) La « propagande » officielle connaît quelques ratés dans les faits, comme par exemple certaines femmes qui, au bout de plusieurs années de vie commune, acceptent insidieusement que leurs maris les « trompe », car elles sont conscientes que leurs maris ont des envies sexuelles à satisfaire, sans toutefois cesser des les aimer. (L’inverse est hélas beaucoup plus rare, la plupart des hommes ne « conçoivant pas l’infidélité féminine »)Il y a aussi le cas des bisexuels, dont les partenaires acceptent souvent de « partager » leur amant avec quelqu’un de l’autre sexe, car « ils n’ont pas l’impression d’être trompé » (ce qui est vrai). Mais au final, la fidélité reste dans les mentalités souvent indissociable de l’amour.
Cette certitude est responsable, tous les jours, de tristesses, de frustrations et de séparations. Des gens qui s’aiment se séparent malgré tout, car ils ne savent pas concilier leurs désirs et leurs sentiments. Pratiquer l’amour libre, c’est refuser cette fatalité, c’est vivre pleinement ses désirs, c’est éviter des drames pour des faits n’en valant pas la peine. Qu’est-ce que c’est concrètement ? Il s’agit de refuser de prendre son partenaire pour son objet, sa chose, et accepter de le laisser vivre sa vie. Et de son coté c’est aussi vivre ses envies et avoir une sexualité totalement épanouie et saine. Certaines personnes me rétorquent que si on va voir ailleurs, c’est qu’on est pas satisfait de son partenaire, donc que la relation n’a plus lieu d’être, et que n’être pas jaloux est également une preuve de manque d’amour. Le désir que l’on ressent pour une personne n’est absolument pas contrôlable, et que notre copain (j’entend par là la personne que l’on aime et avec qui l’on passe le plus clair de son temps, cela dit tout le monde ne vis pas sa vie amoureuse de cette façon) nous fasse bien ou mal l’amour n’a rien à voir là dedans. Je sais par expérience personnelle que l’on peut désirer fortement une personne tout en étant très très amoureuse d’un autre, et j’ai vu (et je suppose que tout le monde a vu au moins une fois ce cas de figure) des femmes ou des hommes souffrir terriblement car ils désiraient quelqu’un, et culpabilisaient de ce désir car ils aimaient une autre personne en même temps… Résultat, cela faisait 3 personnes malheureuses et frustrées, alors qu’il serait tellement plus simple de suivre ses envies, et d’être pleinement heureux ! Quand à la question de la jalousie, cela n’a rien à voir avec l’amour. (Je ne dis pas qu’il est facile de ne pas être jaloux, il est parfois très dur de se défaire de ce qu’on nous inculque depuis notre enfance, et cela fait parfois très mal). Je ne vois pas en quoi quelqu’un qui flique son partenaire, qui refuse qu’il soit heureux (on connaît les « crimes passionnels », je ne vois pas en quoi tuer quelqu’un est super touchant comme tout le monde semble le trouver). Par contre, laisser quelqu’un suivre ses désirs et être heureux est une merveilleuse preuve d’amour !
Cela dit, sans la fidélité, certaines personnes n’arrivent pas à concevoir l’amour : selon eux, sans ce comportement restrictif, on ne peut savoir si votre partenaire nous aime « vraiment ». Un tel comportement fait preuve d’un manque de maturité affective flagrant, comme ses enfants égoïstes qui pleurent dès que leur maman (ou leur papa) fait autre chose que l’admirer et lui faire des câlins, ou parce qu’ils veulent garder leurs jouets pour eux tout seuls. L’amour, dois-je le rappeler, c’est des attentions, du désir, des mots, des moments partagés, et pas du flicage obsessionnel !
Défaisons-nous de nos carcans religieux-moralistes, et apprenons à vivre nos vies pleinement. Cela prend du temps, ça n’est pas toujours facile, mais le résultat en vaux la peine… Croyez-moi !
Ecrit par libertad, le Dimanche 6 Février 2005, 23:32 dans la rubrique Sexualité et amour libre.
Commentaires :
Anonyme
16-12-05
à 16:19
Re: bienheureuse infidélité
L'amour libre, d'accord, mais pas pour aller avec une nymphette. Tout, mais pas ça. Ca véhicule trop de stéréotypes qui voudraient rabaisser la femme à un objet que l'on jette lorsqu'il a vieilli. Si les écarts d'âge dans le couple étaient aussi important et fréquents dans l'autre sens, je ne dirais rien. Mais ce n'est pas le cas; donc ça signe l'idéologie patriarcale en arrière-plan.
bienheureuse infidélité